Nom : Elle n'en a plus vraiment
Prénom : Nami
Age : 16 ans
Race : Humain-Vampire
Description Physique : Nami tente souvent de passer inaperçue mais c'est rarement le cas. Il faut dire qu'elle est loin de ressembler à n'importe qui, parce qu'elle n'est ni humaine, ni vampire. Son physique est donc inhabituel, si on peut dire ça comme ça. Elle possède une peau blanche, sans aucune imperfection, entraînant l'admiration de certains, la peur d'autres. Elle est plutôt grande, et maigre mais elle a beau manger, sa silhouette reste fine.
Pour parler de son visage, on peut également dire qu'il attire l'attention. Ses paupières sombres sur sa peau blanche lui donnent un air de poupée de porcelaine. Elle a des cheveux gris foncés, voir noirs, qu'elle n'attache quasiment jamais. Elle a également une frange, disposée de façon à ce que son oeil droit soit caché. Ses yeux... Son oeil gauche est bleu, un joli bleu ciel et qui, malgrès son apparence, est souvent animé d'une lueur joyeuse, tandis que son oeil droit... est rouge, rouge sang, qui, involontairement, "lance des éclairs" au gens qui la fixe. Elle ne veut pas effrayer tout le monde, voilà pourquoi elle le cache. Lorsqu'elle sourit, on voit très bien ses deux canines, anormalement grandes.
Sinon, côté tenues, on pourrait appeler son style gothic ou encore gothic-lolita. Elle ne porte que du noir, toujours du noir et encore du noir. Elle n'arrive pas à porter autre chose, sûrement parce qu'elle pense qu'on la remarque assez comme ça, si en plus elle portait du rouge, ça serait bien pire. Elle met aussi beaucoup d'accessoires, tels des gros colliers, mitaines ou bracelets.
Description Mentale : A première vue, Nami n'a pas l'air très sympathique. Commencer une conversation avec elle semble peine perdue, tant elle a un air un air sombre et un air nonchalant. Mais, si on arrive à aligner quelques phrases, pour commencer une véritable conversation, la demoiselle se révèle vite pleine de vie, et sans aucune idée noire.
Pour développer, Nami est loin d'être associable. Certes, elle ne fera pas toujours le premier pas, mais elle est fidèle à ses rares amis, enjouée et, même si ses sourires ne sont jamais très grands, elle se montre heureuse, et c'est souvent elle qui réconforte les autres. Elle a donc un mental très résistant, et ne tient pas souvent compte d'elle même. En présence d'humains, elle semble solitaire car elle se cache, éspèrant ne pas attirer l'attention, malgrès qu'elle ait une personnalité plutôt "humaine". Elle a donc plus de difficultés à se rapprocher des humains qu'avec les autres créatures. Elle essaie d'enfouir son côté sanguinaire, mais n'y arrive pas toujours. Dans ces cas-là, son oeil rouge est bien visible et un sadisme et un goût prononcé pour le sang font irruption dans l'esprit de la demoiselle... D'ailleurs, si jamais il lui arrivait de pleurer, tandis que son oeil bleu verserait des larmes tout à fait normales, de l'autre couleraient des larmes plutôt rouges...
Parlons un peu de ses goûts. Elle n'est pas spécialement gourmande, et se met souvent "à l'épreuve" en ne mangeant que très peu de viande. Elle adore la nature, et l'eau. Elle n'apprécie pas spécialement les grandes villes, c'est pourquoi elle s'y évade dès qu'elle le peut. Elle ne parle pas souvent de ses goûts.
Histoire : Une femme venait de sortir d'un bâtiment, transportant quelque chose dans ses bras avec la plus grande précaution du monde. Elle rentrait désormais chez elle, marchant le plus vite possible. Elle voulait éviter le regard des villageaois sur son précieux fardeau. Mais par moments, ils arrivaient à apercevoir ce que la jeune femme transportait, et ce coup d'oeil se changeait directement en regards outrés, choqués, voir écoeurés. Encore quelques pas, et la femme s'engouffra dans une maison délabrée. Elle descendit quelques marches, pour se retrouver dans un sous-sol, composé de deux pièces et d'une petite fenêtre qui donnait vue sur les pieds des passants. La jeune femme s'arrêta devant un petit lit, déposa ce qu'elle portait dedans avant de retirer le lin qui recouvrait la petite créature. Elle ouvrit un oeil, aussi bleu que celui de l'adulte penchée sur son berceau, faisant naître un soupçon de couleur sur sa peau blanche et ses cheveux gris. En voyant sa fille ainsi, la jeune femme se jura qu'elle la protègerait de tous, jusqu'au bout. La petite souleva sa deuxième paupière, laissant apparaître son autre oeil, aussi rouge que le sang...
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Peu à peu, j'émergeais de mon sommeil. Une sensation de chaleur m'enveloppa, j'étais enfouie dans ma couverture. J'ouvris les yeux et la brume matinale qui avait envahi mes pupilles finit par me laisser voir la pièce dans laquelle je me trouvais. Je m'assis dans mon lit. Enfin, mon lit, c'était plus un canapé recouvert d'une couverture qu'autre chose, dont les ressorts grinçaient, usés par le temps... Je finis par me lever complètement, et je saisis une des deux chaises sous la table, la posa sous la fenêtre, grimpa dessus et regarda à l'extérieur. Des pieds. Toujours des pieds. Ils avançaient, toujours au même rythme, un rythme répétitif. Je déteste tout ce qui est répétitif. Pourtant, depuis que je suis petite, mes seuls souvenirs sont cette petite caverne, et ces pieds et comme tous les matins, je suis seule. Ma mère n'est pas là. Je crois qu'elle travaille la nuit, pour passer la journée avec moi. Elle est gentille, ma mère. Je quitte mon observatoire pour aller m'habiller. En face de moi, voilà le miroir. Le miroir, je ne l'ai jamais vraiment apprécié, parce que je ne ressemblais pas à ma mère, je ne ressemblais à personne. En fait, au départ, ça ne m'avais jamais vraiment touché, étant donné que mon entourage était uniquement composé de ma mère et moi. Pas de père. Plus je grandissais, plus je trouvais ça étrange. Mais lorsque je posais des questions à ma mère, c'était toujours la même réponse : pas de réponse. Elle qui était d'ordinaire si joyeuse et rieuse, dès que je lui demandais où était mon père, pourquoi je ne lui ressemblais pas, ou encore pourquoi je ne devais pas sortir, devenait tout d'un coup silencieuse et me tournais le dos. D'ailleurs, elle n'est toujours pas là. Soit je ne sais plus me repérer dans le temps, soit elle est vraiment en retard. J'allais l'attendre, de toute façon, je n'avais rien d'autre à faire, la porte devait sûrement être fermée à clé...
Le soleil se couchait. J'avais passé ma journée à regarder les pieds des passants. Je n'ai pas vu ceux de ma mère. Elle n'est toujours pas rentrée. Ca ne lui était jamais arrivé... Je me souviens qu'un jour, elle s'était penchée sur mon lit, pensant que je dormais, et elle m'avait alors murmuré que si elle disparaissait, je ne devais pas m'en faire. Facile à dire. Soit, j'avais alors décidé d'attendre le temps qu'il faut, elle finirai bien par rentrer.
Trois jours plus tard. J'étais toujours seule. Cette pièce me paraissait extrêmement vide sans elle. J'aurais pu rester ici toute ma vie, si elle était là avec moi mais ce n'était plus le cas. Je décidai finalement de sortir. La porte n'était pas fermée, je montai les escaliers qui me mèneraient à l'air libre. Ce que je trouvais dehors, me paraissait bien différent, maintenant que je n'étais plus derrière ma fenêtre. Les gens aussi avaient changé, ils me regardaient avec effroi et dégoût, je ne me sentais plus la bienvenue. Je n'avais plus de chez-moi, alors, je décidai de partir de ce village. Dans ma tête, ni "où ?", ni "pourquoi ?" ne m'effleurèrent.
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Elle est partie. Les questions ne l'ont toujours pas effleurée, et ne l'effleureront sûrement jamais... Elle passe de ville en ville, entre auberges et sol sauvage, libre.
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Votre nom : Nya~
Votre age : 14 en juin
Code : ~ validé par Miyou' ~